1973 - 1981

1993

2015

XIX°S

Le territoire de Saint-Quentin-en-Yvelines était jusqu’au IXe siècle presque entièrement couvert par la forêt : celle de Rambouillet et le bois de Trappes sont aujourd’hui des témoins de cette époque. Jusqu’à la fin du XIXe siècle, Montigny-le-Bretonneux et Trappes ne sont que deux petits villages agricoles à proximité de la route reliant Paris à la frontière espagnole, l’actuelle RN10. L’activité liée au chemin de fer se développe rapidement au début du XXe siècle avec la construction d’une grande gare de triage, puis d’un dépôt ferroviaire, faisant de Trappes une petite ville dynamique. Montigny, dont le centre est plus éloigné de la voie ferrée, reste un village de taille modeste.

 

 

 

Durant les années 1960, une politique étatique centralisée décide de la création de huit villes nouvelles en banlieue parisienne pour faire face à une population parisienne grandissante (environ 150 000 nouveaux résidents chaque année). Finalement, seules cinq seront réalisées. L’établissement public d’aménagement de Saint-Quentin-en-Yvelines (EPA) est créé en octobre 1970. Commence alors la construction rapide d’une ville sur les anciennes parcelles agricoles.

 

Le schéma directeur de la ville nouvelle de Saint-Quentin englobe les bourgs existants. Un premier maillage routier est tracé pour structurer la ville dans un double souci de communication et de développement. La ville nouvelle se développe de part et d’autre du corridor infrastructurel (RN10 et voie ferrée) dont le franchissement est difficile, ce qui crée deux parties de ville distinctes et isolées. Ces parties sont elles-mêmes fragmentées en différents quartiers isolés les uns des autres par un système viaire destiné à une circulation automobile rapide. Dès 1977, cette manière d’urbaniser est critiquée par les nouveaux élus qui déplorent la production d’une ville fragmentée. Certains projets, comme celui du « Cœur de ville », sont donc légèrement modifiés afin d’intégrer plus de mixité fonctionnelle. Entre 1960 et 1990, la population de Trappes passe de 9 000 à 30 000 habitants, et celle de Montigny de 500 à 30 000. Les enclaves urbaines actuelles du territoire sont donc le résultat des décisions prises au moment de la formation de la ville nouvelle.

 

 

Pour plus de détails, voir la notice N°1